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Les métropoles régionales intermédiaires en France : quelle attractivité ?

novembre 11, 2011 1 commentaire

Référence de l’ouvrage :

Gérard-François DUMONT, coll. Laurent CHALARD (2007). Les métropoles régionales intermédiaires en France : quelle attractivité ? Collection Travaux N°5. La Documentation Française/DIACT. 88 pages.

Contexte :

Ce petit ouvrage correspond à la publication papier de l’étude que nous avions réalisée pour la DATAR (qui s’appelait alors la DIACT), intitulée « L’attractivité des métropoles moyennes en France ». De peur d’une confusion avec les villes moyennes, la DATAR a souhaité que le titre soit changé ! A quelques exceptions près, dont une remarque sur Rouen jugée polémique, la version papier est conforme à celle électronique. Ma notoriété étant faible, la DATAR n’a pas jugé digne de mentionner mon nom sur la couverture, malgré l’ampleur de mon travail…

Résumé :

Étudier l’attractivité des métropoles intermédiaires en France supposait d’abord de se demander si cette question avait un sens. Or, l’analyse a montré que les métropoles intermédiaires n’avaient pas a priori de handicap en la matière et même qu’elles étaient attractives pour deux raisons : leur caractère de métropoles, qui peut les faire bénéficier du processus de métropolisation, et leur dimension intermédiaire, qui leur donne des avantages en leur enlevant nombre des déséconomies d’agglomération dont souffrent les métropoles plus grandes, de rang européen ou mondial. Après avoir démontré que l’examen de l’attractivité des métropoles intermédiaires en France était pertinent, il convenait de définir les métropoles intermédiaires françaises, en écartant, d’une part, celles se trouvant au-dessus de la moyenne de par leur nature européenne ou mondiale et, d’autre part, les villes dont la dimension ne justifie pas le terme de « métropoles ». Ensuite, pour que la comparaison de l’attractivité ne soit pas biaisée et conserve donc un sens, un tri s’est avéré nécessaire pour prendre en compte des métropoles intermédiaires ayant un certain degré d’homogénéité, ce qui a conduit à retenir sept métropoles, désignés sous le terme de « métropoles régionales intermédiaires », en raison de leurs caractéristiques de capitale d’une région française. Sous l’éclairage de critères de population et d’emploi dont l’évolution a été comparée, d’une part, pour les unités urbaines des métropoles régionales intermédiaires et, d’autre part, pour leurs villes-centre, une claire hiérarchie a été mise en évidence, avec l’attractivité comparée la meilleure pour Montpellier à l’échelle de l’unité urbaine et d’Orléans à l’échelle de la commune-centre, la moins bonne caractérisant Clermont-Ferrand aux deux échelles. Il nous a ensuite été possible de souligner les atouts et les faiblesses de chaque métropole régionale intermédiaire et de proposer une synthèse des facteurs explicatifs du niveau d’attractivité des métropoles régionales intermédiaires.

Commentaire :

Ce travail a constitué la première pierre de la mise en place d’une méthode de comparaison de l’attractivité des villes françaises, applicable à tous les territoires. Etant donné le délai limité de réalisation de l’étude, nous nous sommes contentés de déterminer des critères quantitatifs jugés les plus pertinents sur le plan scientifique pour comparer leur attractivité. L’étude reposait encore sur des données 1990-1999. Le classement avec des données récentes ne serait probablement pas très différent, à l’exception de Clermont-Ferrand, qui semble plus dynamique ces dernières années, probable conséquence positive du bouclage de l’autoroute A 75, nouvel axe méridien du territoire français (le même phénomène se constate à Béziers à l’extrémité méridional de cet axe).  

Impact :

1) La Tribune. 30 juillet 2007. Rubrique Territoires. « Montpellier, la plus attractive des villes intermédiaires ».

2) A fait l’objet d’une note de lecture (book reviews) dans Urban Public Economics Review n°08 – Enero/Junio 2008, par Inmaculada Castroman (2008).

3) Cité en note de bas de page par Gérard-François DUMONT (2008). « Population et développement : la tentation malthusienne ».

4) Cité en bibliographie par Gérard-François DUMONT (2008). « Quelle étendue de territoire Paris polarise t-il ? ». La France : aménager des territoires.

5) Cité en bibliographie par Charles-Edouard HOULLIER-GUIBERT (2009). « Evolution de la communication territoriale : les limites de l’idéologie de proximité ». Les enjeux de l’information et de la communication. 1/2009. Pages 45-61. URL : http://www.cairn.info/revue-les-enjeux-de-l-information-et-de-la-communication-2009-1-page-45.htm

5) Cité en note de bas de page n°8 par François CUSIN et Julien DAMON (2010). « Les villes faces aux défis de l’attractivité. Classements, enjeux et stratégies urbaines ». Futuribles. N°367. Octobre 2010. Pages 25-46.

6) Cité en note de bas de page n°10 page 23. Projet d’Agglomération Caen la Mer. Document de Concertation. 44 pages.

7) Cité dans le texte page 59 par CCI de Montpellier (2010). « La métropole en réseau, l’enjeu du développement ». Les Ateliers du Territoire. Premier Cahier. 72 pages. 

Villes : quatre mousquetaires dans la métropolisation

novembre 9, 2011 1 commentaire

Référence de l’article :

Laurent CHALARD (2006). « Villes : quatre mousquetaires dans la métropolisation ». Population & Avenir. N°679 BIS. Septembre-Octobre 2006. Pages 5-7.

Contexte :

Ce court article se composait d’une partie d’une communication réalisée à un colloque à Nice portant sur le devenir démographique du Grand Sud-Est. Il reprenait des éléments de ma thèse concernant Marseille et Nice. Le titre « peu scientifique » était destiné à attirer le public diversifié du colloque, auquel était remis un exemplaire de la revue.

Résumé :

Les quatre métropoles du Sud-Est de la France (Grenoble, Lyon, Marseille et Nice) ont des atouts très différents : la fonction portuaire à Marseille, le binôme tourisme/haute-technologie à Nice, la diversité du tissu économique à Lyon, et la puissance de la haute-technologie à Grenoble. Par contre, leurs points faibles apparaissent relativement semblables, étant liés à la centralisation parisienne, qui les prive d’un certain nombre de fonctions.

Impact :

Le colloque s’étant tenu au mois de septembre, son impact fut malheureusement très limité. L’article a juste été signalé dans un blog local.