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Posts Tagged ‘Métropolisation’

Habiter les métropoles françaises

Référence :

BUFFAT M, CHALARD L. (2018). « Habiter les métropoles françaises. Portraits de famille ». Sur-Mesure. N°3. URL : http://www.revuesurmesure.fr/issues/habiter-des-desirs-au-projet/habiter-les-metropoles-francaises-portraits-de-famille

Contexte :

Suite à la loi MAPTAM et à la mise en place effective des métropoles, dans le cadre de l’introduction d’un cycle de la revue Sur-Mesure consacrée à la thématique du logement, nous avons souhaité réaliser un article de synthèse concernant les dynamiques des plus grandes métropoles françaises.

Résumé : 

Cet article vise à synthétiser quelques caractéristiques spécifiques du profil socio-démographique des huit plus grandes métropoles françaises (Paris, Lyon, Marseille, Lille, Nice, Toulouse, Bordeaux et Nantes). Après avoir montré qu’elles gagnent globalement du terrain sur le plan démographique, malgré des dynamiques contrastées, l’article s’attache à démontrer que leur forme urbaine est sensiblement différente, avec des métropoles (Bordeaux et Toulouse) beaucoup plus étalées que d’autres. Enfin, sur le plan social, elles se caractérisent par un creusement des inégalités, gentrification et paupérisation s’y développant de manière concomitante, la pauvreté  la plus importante demeurant dans les villes-centres, en particulier à Marseille.

Commentaire :

A venir.

Impact :

Deux interviews concernant les cas de Lille et Bordeaux dans les éditions locales du journal 20Minutes :

20Minutes. Edition de Bordeaux. Mardi 16 janvier 2018. Elsa Provenzano. Citation : « URL : http://cms.20minutes.fr/bordeaux/2202743-20180116-bordeaux-contrairement-7-autres-grandes-metropoles-grand-ensemble-populaire-pose-vraiment-probleme

20Minutes. Edition de Lille. Lundi 22 janvier 2018. Gilles Durand. Citation : « La métropole de Lille, bonne élève du développement durable, mais… ». URL : http://www.20minutes.fr/lille/2201155-20180122-metropole-lille-bonne-eleve-developpement-durable

 

Faire de Nantes une grande métropole, un enjeu majeur pour la France

Référence de la tribune :

Laurent CHALARD (2011). « Faire de Nantes une grande métropole, un enjeu majeur pour la France ».  Les Echos.fr. 26 octobre 2011. URL : http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/politique-eco-conjoncture/territoires/221139286/faire-nantes-grande-metropole-enjeu

Contexte :

Parallèlement à la tribune sur l’hypercroissance, j’avais en tête un texte concernant Nantes suite à l’article sur l’armature urbaine de l’emploi en France. Ce dernier montrait que Nantes était la seule agglomération française qui pouvait devenir une grande métropole, en plus de celles existantes. Il m’a donc paru nécessaire de fournir des éléments pour que cela puisse devenir une réalité.

Résumé :

La tribune est consultable en intégralité au lien ci-dessus.

Commentaire :

Première tribune concernant une question d’aménagement du territoire, elle m’a incité à en réaliser d’autres, ayant de nombreuses idées en tête. En effet, l’aménagement du territoire est un domaine en cours de marginalisation, où les idées se renouvellent peu, la vision centre/périphérie (Paris/reste de la France) demeurant dominante. Pourtant, la géographie de la France évolue, nécessitant l’adoption de nouvelles visions.

Impact :

La tribune a beaucoup intéressé les acteurs locaux nantais, qui m’en ont fait part par email. Elle a été le texte le plus tweeté à Nantes le jour de sa parution.

1) Mis en lien sur le facebook de l’Institut Kervégan.

Les territoires de l’hypercroissance : nécessité, hasard et… écosystème !

Référence de la tribune :

Laurent CHALARD, François LAINEE, Patrick RICHER (2011). « Les territoires de l’hypercroissance : nécessité, hasard et… écosystème !  ». Les Echos.fr. 21 octobre 2011. URL : http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/politique-eco-conjoncture/politique-economique/221139079/territoires-hypercroissanc

Contexte :

Grâce à une connaissance commune, j’ai rencontré François Lainée, qui réalisait avec Patrick Richer des tribunes sur les entreprises en hypercroissance dans Le Nouvel Economiste. Je lui ai proposé de mettre nos compétences en commun pour essayer de déterminer une géographie de ces entreprises. Il a accepté et nous avons décidé de proposer notre tribune au quotidien Les Echos, qui l’a publié sur son site internet.

Résumé :

La tribune est consultable en intégralité au lien ci-dessus.

Commentaire :

Cette tribune nous a permis d’avoir ensuite un accès privilégié pour la publication de tribunes sur le site internet du quotidien Les Echos, ce qui fut donc un résultat très positif pour chacun, d’autant que nous avions d’autres textes plus ou moins prêts.

L’armature urbaine de l’emploi en France. Un basculement géographique

Référence de l’article :

Laurent CHALARD, Gérard-François DUMONT (2011). « L’armature urbaine de l’emploi en France. Un basculement géographique ». Population & Avenir. N°704. Septembre-octobre 2011. Pages 4-7 et 20.

Contexte :

Jusqu’ici, les études de géographie urbaine s’étaient contentées de comparer les agglomérations françaises en fonction de leur taille démographique, mais il n’avait jamais été mené une étude globale concernant leur nombre d’emplois (il y en avait eu concernant leur PIB). En conséquence, il apparaissait intéressant de réaliser ce travail avec pour double objectif de déterminer la hiérarchie urbaine selon le nombre d’emplois et de voir son évolution récente. L’article reposait sur les données issues des recensements réalisés par l’Insee.

Résumé :

Les 111 villes de France métropolitaine comptant plus de 25 000 emplois en 2007  cumulent 61,3 % du total, soit plus que leur part dans la population nationale. Il émerge une hiérarchie urbaine selon le nombre d’emplois partiellement différente de la hiérarchie selon le nombre d’habitants. Si Paris demeure l’incontestable première, par contre Lyon domine Marseille, qui sont suivies par quatre métropoles (Lille, Toulouse, Nice et Bordeaux) comptant plus de 350 000 emplois. Nantes, en huitième position apparaît distancée. Derrière, la hiérarchie selon le nombre d’emplois distingue des gagnants (comme Rennes, Dijon ou encore Caen) de perdants (comme Douai-Lens ou Valenciennes) par rapport à l’armature urbaine du peuplement. L’étude de l’évolution du nombre d’emplois entre 1999 et 2007 montre un renforcement de la concentration des emplois dans les villes, à l’inverse de ce qui se constate pour la population, une déconcentration, à travers le phénomène de périurbanisation. Les plus fortes croissances du nombre d’emplois se concentrent à l’ouest d’une ligne Le Havre-Marseille (la palme revenant à Toulouse), et les plus faibles à l’est de cette même ligne (le bonnet d’âne étant pour Forbach), constituant un négatif. Ce basculement géographique de l’emploi s’explique par le taux d’industrialisation. Les villes du nord-est les plus industrialisées historiquement connaissent un faible dynamisme de l’emploi, consécutif au processus de désinsdustrialisation, contrairement aux villes du sud-ouest peu industrialisées à l’origine, qui bénéficient de la tertiarisation de l’économie et de l’implantation des activités de haute-technologie. 

Commentaire :

Cet article a remis au goût du jour la ligne Le Havre-Marseille, quelque peu oubliée des géographes depuis les années 1990, du fait de son apparent effacement. Indirectement, ce dernier témoigne en fait de sa pérennité, puisque les évolutions des villes se situant de part et d’autre de la ligne sont divergentes, du fait du poids des héritages historiques dans leur tissu économique. En effet, le fait que Toulouse soit en passe de dépasser Lille pour le nombre d’emplois constitue un retournement historique majeur depuis la Révolution Industrielle.

Impact :

L’article montrant clairement le basculement géographique du territoire français, a eu en conséquence un impact important, étant cité dans la presse nationale.

1) Les Echos. 7 septembre 2011. Rubrique « collectivités locales ». Page 6. « La France de l’emploi a basculé à l’ouest d’une ligne Le Havre-Marseille ». Philippe Moreau. URL : http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0201612902764-la-france-de-l-emploi-a-bascule-a-l-ouest-d-une-ligne-le-havre-marseille-215493.php

2) Site de la CCI de Reims. « France de l’emploi a basculé à l’ouest d’une ligne Le Havre-Marseille ». URL : http://www.reims.cci.fr/actualite/revue-de-presse/la-france-de-l-emploi-a-bascule-a-l-ouest-d-une-ligne-le-havre-marseille.-article24162.html

3) elunet.org « L’armature urbaine de l’emploi en France ». Mercredi 7 septembre 2011. URL : http://www.elunet.org/spip.php?article19398

4) Mérézo Normandie. Ressources Humaines. «  La France de l’emploi a basculé à l’ouest d’une ligne Le Havre-Marseille ». 7 septembre 2011. URL : http://www.merezo-normandie.com/revue/56174-la-france-de-l-emploi-a-bascule-a-l-ouest-d-une-ligne-le-havre-marseille

5) En Essonne Réussir. 7 septembre 2011. URL : http://www.reussir91.com/la-france-de-l-emploi-bascule-l-ouest-d-une-ligne-le-havre-marseille b

6) manpowergroup.fr « La France de l’emploi a basculé à l’ouest ». 8 septembre 2011. URL : http://www.manpowergroup.fr/la-france-de-lemploi-a-bascule-a-louest/

7) Blog Les secrets de Saint Pierre. « Paris et le désert français ? ». 9 septembre 2011. URL : http://lessecretsdesaintpierre.blogs.letelegramme.com/archive/2011/09/09/paris-et-le-desert-francais.html#more

8 ) Charentelibre. Rubrique Région. 13 septembre 2011.

9) Blog des consultants Apec. « Où aller travailler ». 19 septembre 2011. Pierre Marzin. URL : http://blog-experts.cadres.apec.fr/2011/09/19/ou-aller-travailler/#more-3762

10) Site du GREF Bretagne. « Emploi. Les régions de l’Ouest et du Sud plus créatrices d’emploi ». 16 septembre 2011. URL : http://www.gref-bretagne.com/Public/revue_de_presse/revue_de_presse_152/10879806381883/emploi._les_regions

11) Emploipro.fr. 20 septembre 2011. « L’emploi croît dans le sud-ouest, pas dans le nord-est ». Lucile Chevalier. URL : http://www.emploi-pro.fr/article/l-emploi-croit-dans-le-sud-ouest-pas-dans-le-nord-est-4105.html

12) Le Point.fr . 25 septembre 2011. Rubrique « Lettres de France ». « Les villes qui concentrent le plus d’emplois ». Jérôme Cordelier. URL : http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jerome-cordelier/les-villes-qui-concentrent-le-plus-d-emplois-25-09-2011-1377175_244.php 

13) Blog CY.TALK Reprise de l’article du Point. Fr 26 septembre 2011. URL : http://nouvelles.cytalk.com/2011/09/les-villes-qui-concentrent-le-plus-demplois/

14) Maurepas Actualités. Octobre 2011. N°125. Page 8. « La structure de l’emploi dans la commune. Le tertiaire domine l’activité ».

15) Themavision.fr . 24 octobre 2011. « L’emploi progresse davantage à l’ouest d’une ligne Le Havre – Marseille ». Gilles Keromnes. URL : http://www.themavision.fr/jcms/rw_272055/l-emploi-progresse-davantage-a-l-ouest-d-une-ligne-le-havre-marseille

16) Fréjus-infos. N°64. Novembre-Décembre 2011. Page 18. « Fréjus. Au Grand Capitou, le pôle BTP renforce le développement économique ».

La mise en place des découpages intercommunaux (1992-2007) : témoin de la fragmentation de l’aire métropolitaine Nice Côte d’Azur

Référence de l’article :

Laurent CHALARD. (2010). « La mise en place des découpages intercommunaux (1992-2007) : témoin de la fragmentation de l’aire métropolitaine Nice Côte d’Azur ». L’Espace Politique [En ligne]. 11 /2010/2. Mis en ligne le 18 novembre 2010.  URL : http://espacepolitique.revues.org/index1669.html

Contexte :

La revue électronique L’Espace Politique, revue de géographie politique créée relativement récemment, a passé un appel à contribution pour un numéro parlant de géopolitique urbaine. Ayant un texte déjà prêt, le texte de ma communication à un colloque à Reims, je l’ai proposé. L’article est issu de ma thèse. Il se compose de morceaux concernant l’intercommunalité dans l’aire métropolitaine de Nice. Après avoir publié un article sur Marseille et un sur Toulouse, il me paraissait logique de terminer par en publier un à propos de mon troisième terrain d’étude de thèse, Nice.

Résumé :

Sur le territoire de l’aire métropolitaine azuréenne, ensemble urbanisé polynucléaire comptant 1,1 million d’habitants, s’est mis en place un paysage géopolitique fragmenté suite à la parution de la loi Chevènement sur l’intercommunalité en 1999. Or, l’étude de la formation des territoires intercommunaux témoigne de fortes tensions d’ordre géopolitique. L’article s’attarde à deux exemples. Le premier concerne la formation de la communauté d’agglomération Nice Côte d’Azur, la plus grande structure intercommunale de l’aire métropolitaine, qui révèle les tensions entre une ville-centre relativement paupérisée, qui s’avère répulsive, et une périphérie plus riche. Le second exemple étudie les vives tensions géopolitiques entre les différents acteurs pour le contrôle des deux principaux pôles d’emploi de l’aire métropolitaine, en-dehors de la ville-centre. L’article conclut sur la nécessité de l’approche géopolitique dans l’étude du phénomène intercommunal, et sur l’intérêt de l’aire métropolitaine comme champ géographique des études géopolitiques, les tensions politiques s’avérant réelles à cette échelle, qui relève du local.

Commentaire :

L’article a été écrit avant les nouvelles évolutions législatives. Il s’avère donc déjà comme un témoignage historique, plus qu’une présentation de la situation actuelle. Cependant, la question de la fragmentation des structures institutionnels demeure.

Impact :

L’impact a été quasiment nul pour deux raisons : la revue L’Espace Politique a une faible notoriété et l’article apparaissait daté dès sa parution.

La France en villes

novembre 14, 2011 1 commentaire

Référence de l’ouvrage :

Gérard-François DUMONT (direction), Laurent CHALARD, et al… (2010). La France en villes. SEDES. CAPES/Agrégation. 352 pages.

Contexte :

A l’occasion de la parution du nouveau sujet du concours de CAPES/Agrégation intitulé « La France en Villes », l’éditeur SEDES a contacté Gérard-François Dumont pour piloter un ouvrage sur cette thématique avec des délais très serrés. Il m’a associé immédiatement au travail et nous avons réfléchi  ensemble aux éléments que nous pourrions mettre dans cet ouvrage. Il s’en est suivi ma participation à huit chapitres. Etant donné les délais, l’ouvrage reposait principalement sur des travaux déjà écrits mais non encore publiés. Certains chapitres sont issus partiellement ou en totalité de ma thèse (les grandes métropoles régionales, l’intercommunalité, la polynucléarité à Marseille), d’autres d’études que nous avions ou étions entrain de réaliser (les métropoles régionales intermédiaires, les villes moyennes de la région PACA, Vitré, la géographie de l’exclusion à Toulouse) et un correspondait à l’actualisation de l’article sur le bilan démographique des maires.

Résumé :

Le mieux est de lire la note de lecture de Maïté Verdol : http://www.diploweb.com/La-France-en-villes-G-F-Dumont.html 

Commentaire :

A venir.

Impact :

Le livre a fait l’objet de plusieurs notes de lecture, dont une « assassine » d’un dénommé Cyril Froidure, totalement injustifiée en comparaison de la qualité des autres manuels, et qui souhaitait régler ses comptes avec Gérard-François Dumont. 

1) Mis sur le site de l’association des géographes français. URL : http://association-de-geographes-francais.fr/spip.php?article76

2) A fait l’objet d’une note de lecture par Gilles FUMEY sur le site des Cafés Géographiques. 12 avril 2010. URL : http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=2030

3) A fait l’objet d’une note de lecture par Cyril Froidure sur le site des Clionautes. 15 octobre 2010. URL : http://www.clio-cr.clionautes.org/spip.php?article3142

4) Sélection du mois de la chaire Ville & Immobilier de la fondation Dauphine. 2 novembre 2010. URL : http://chaireville-immobilier.fondation.dauphine.fr/publications/notre-selection-du-mois/veille-immobiliere/plateforme-dobservation-des-projets-et-strategies-urbaines-popsu/

5) A fait l’objet d’une note de lecture par Maïte Verdol sur le site Diploweb.com. 24 novembre 2010. URL : http://www.diploweb.com/La-France-en-villes-G-F-Dumont.html

L’attractivité des territoires. Théories et réalités

Référence de l’article :

Gérard-François DUMONT, Laurent CHALARD (2010). « L’attractivité des territoires. Théories et réalités ». Population & Avenir. N°697. Mars-Avril 2010. Pages 14-16.

Contexte :

Cet article reposait sur les principales conclusions d’une étude que nous avions réalisée pour la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, portant sur « la géographie comparative de  l’attractivité des villes moyennes non littorales dans la dynamique régionale des territoires de Provence-Alpes-Côte-d’Azur ». Elle s’inscrivait dans la même logique que l’étude sur les métropoles régionales intermédiaires, mais se voulait plus ambitieuse, mêlant éléments qualitatifs et quantitatifs. Ses conclusions allant a contrario des grandes théories d’économie spatiale, il nous a paru nécessaire d’en publier un résumé.

Résumé :

Deux modèles ont émergé pour décrire l’attractivité des territoires : le modèle centre-périphérie et celui de l’économie résidentielle. Le premier, qui a valu à Paul Krugman le prix Nobel d’économie, considère que diverses raisons poussent l’activité économique à se concentrer sur un nombre limité de villes, qui se trouvent êtres attractives. Selon le second modèle, remis au goût du jour en France par Laurent Davezies, le développement territorial, donc l’attractivité, serait le revenu monétaire capté de l’extérieur par les territoires. Or, l’analyse de l’attractivité des villes moyennes de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, infirme ces deux théories. Elle conduit à l’élaboration d’une typologie finale en cinq catégories : les villes favorisées par des logiques métropolitaines, les villes à l’attractivité fondée sur du tertiaire non marchand et marchand, les villes à dominante tertiaire non marchand et résidentielle, les villes à dominante tertiaire non marchand appuyé par d’autres activités, et les villes en reconversion. En définitive, l’attractivité des villes n’est pas exclusivement dépendante de théories, ce qui signifie que tout territoire à de l’avenir, sous réserve qu’il sache mobiliser ses atouts.

Commentaire :

L’article était ambitieux puisqu’il remettait en cause deux grandes théories économiques en vogue. Sa principale faiblesse était de ne se concentrer que sur une seule région. Plus globalement, l’étude a constitué un nouveau pas dans notre démarche de mise en place d’une méthode d’analyse comparative des territoires. Nous sommes sortis d’une démarche purement statisticienne, ayant compris que l’attractivité s’exprimait aussi par des éléments qualitatifs (la qualité de l’aménagement urbain par exemple) difficilement quantifiables.  

Impact :

1) Cité en bibliographie page 22 dans « Quel avenir économique face à la crise ? ». Avril 2010. Les conférences débat du conseil de développement du Pays de Lorient. Note de synthèse.

L’inadéquation entre territoires fonctionnels et territoires institutionnels à travers l’exemple de l’intercommunalité dans l’aire métropolitaine toulousaine

Référence du chapitre d’ouvrage :

Laurent CHALARD (2009). « L’inadéquation entre territoires fonctionnels et territoires institutionnels à travers l’exemple de l’intercommunalité dans l’aire métropolitaine toulousaine » in Pierre ALLORANT (direction). Les territoires de l’administration. Départir, décentraliser, déconcentrer. Presses Universitaires d’Orléans. Pages 187-203.

Contexte :

Ce chapitre d’ouvrage correspond au texte de la communication effectuée au colloque sur les territoires de l’administration à Orléans en juin 2008. Il est entièrement issu de ma thèse. En l’occurrence, il est constitué de différents morceaux portant sur Toulouse. Pour la petite histoire, ma participation à ce colloque n’était pas prévue dans mon agenda, n’ayant pas envoyé ma proposition de communication. J’avais juste contacté l’organisateur du colloque par email pour demander quelques renseignements. A ma grande surprise, quelques mois plus tard, j’apprends que ma communication est acceptée, probablement car le nombre de participants n’était pas assez important ! 

Résumé :

Avant 1945, la croissance urbaine se cantonne au sein des limites communales de Toulouse, n’entraînant pas une réflexion importante sur une coopération (ou une fusion) avec les communes voisines, car la commune de Toulouse dispose de vastes surfaces planes pour son développement. Il ressort une certaine adéquation entre le territoire institutionnel (la commune) et l’urbanisation. Entre 1945 et 1975, l’urbanisation progresse sensiblement dans l’aire métropolitaine toulousaine, entraînant de premières interrogations intercommunales. Cependant, l’amorce d’un décalage entre le territoire fonctionnel et celui institutionnel n’entraîne pas pour autant la constitution d’une structure d’agglomération puisqu’il est faiblement ressenti par la ville-centre, qui dispose toujours de vastes possibilités d’urbanisation. Par exemple, la « ville nouvelle » du Mirail s’implante sur le territoire communal de Toulouse. A partir de 1975, le processus de métropolisation se développe dans un contexte de fin de la planification, et de triomphe du libéralisme économique et son corollaire en milieu urbain : un certain « laisser-faire ». Le décalage entre territoire fonctionnel et territoire institutionnel s’amplifie dans ce nouveau contexte, qui entraîne une forte extension du premier alors que le second n’évolue pas, dans une période de décentralisation conduisant à une forte fragmentation politique. A partir de 1992, l’Etat français prend conscience du décalage entre territoires fonctionnels et institutionnels et donc légifère pour essayer de remédier à cette situation, qu’il juge problématique. Néanmoins, dans l’aire métropolitaine toulousaine, les lois Joxe et Chevènement ne font qu’entériner la fragmentation politique puisqu’il a été impossible de faire émerger un gouvernement métropolitain. L’aire métropolitaine toulousaine se découpe en une multitude de structures intercommunales auxquelles il faut ajouter la persistance de communes isolées et d’autres cadres de coopération (SCOT, SIVU, SIVOM, pays…). En définitive, l’étude du cas toulousain permet de tirer deux principaux enseignements. Le premier enseignement est que le décalage entre territoires fonctionnels et institutionnels n’a pas toujours existé. Deuxième enseignement, les territoires fonctionnels sont mouvants. Ils évoluent en permanence. En conséquence, il faut s’interroger sur la pertinence de la quête d’un optimum territorial.

Commentaire :

L’exemple toulousain permettait de montrer clairement la course perpétuelle entre l’évolution de l’urbanisation et celle des institutions. Finalement, la conclusion apparaissait totalement différente de mon premier article sur Marseille, m’interrogeant désormais sur la réelle pertinence de la constitution de structures intercommunales.

Mexique : le sombrero de Mexico se réduit relativement

Référence de l’article :

Laurent CHALARD, Gérard-François DUMONT (2008). « Mexique : le sombrero de Mexico se réduit relativement ». Population & Avenir. N°688. Mai-juin 2008. Pages 4-7 et 20.

Contexte :

La revue Population & Avenir réalise de temps en temps un numéro consacré à la démographie d’un grand pays de la planète. Dans ce cadre, avec ma base de données, il était possible de faire un article sur le Mexique. A l’origine, l’article était beaucoup plus long (il parlait aussi de la démographie globale du pays et des évolutions régionales), mais, par manque de place, n’a été publiée que la partie portant sur l’évolution récente de l’urbanisation au Mexique, la plus intéressante.

Résumé :

Le Mexique a un fort taux d’urbanisation comparable à celui de la France (75 %), avec une soixantaine d’agglomérations comptant plus de 200 000 habitants et regroupant plus de la moitié de la population du pays. La majorité des grandes villes se situent dans le Nord et le Centre du pays, régions les plus fortement urbanisées. La capitale Mexico n’est pas devenue la plus grande ville du monde, contrairement aux prévisions des années 1980, et elle croît moins que les autres agglomérations du Mexique entre 1990 et 2005. Mexico est désormais concurrencée par les Etats-Unis, qui offrent de meilleures opportunités. Par contre, il se constate une croissance supérieure à celle de la capitale pour les huit agglomérations millionnaires. Deux d’entre elles comptent environ quatre millions d’habitants : Guadalajara et Monterrey, les seules à exercer une influence supra-régionale. Deux autres agglomérations millionnaires sont proches de Mexico : Puebla et Toluca, bénéficiant de décentralisations industrielles. Les quatre autres agglomérations millionnaires se situent au Nord, dont deux à la frontière etats-unienne. Leur développement est lié aux maquiladoras. La plus forte croissance démographique se retrouve néanmoins dans les métropoles intérmédiaires (dont la ville touristique de Cancun), même si quelques unes apparaissent moins dynamiques (les villes d’industrie lourde). Ces évolutions confirment la création d’un espace Mexaméricain. 

Commentaire :

Suite à la crise économique de 2008 aux Etats-Unis, les évolutions démographiques récentes des grandes villes mexicaines ont légèrement évolué sur la période 2005-2010. En effet, si la faible croissance relative de Mexico est confirmée, par contre, la moindre émigration vers les Etats-Unis (et donc vers le Nord du Mexique, qui constitue souvent une étape intermédiaire), explique le fort ralentissement de la progression démographique des villes du Nord, dont Ciudad Juarez, au profit des villes du Sud, qui connaissent une moindre émigration. Les évolutions de la population au Mexique  sont donc complètement liées à son grand voisin septentrional.

Impact :

Son impact fut limité du fait du verouillement des spécialistes de ce pays. En effet, ces derniers n’ont pas du tout apprécié qu’un non spécialiste du Mexique puisse écrire un article sur leur chasse gardée. Ce genre de réaction est déplorable, mais malheureusement très courante dans la recherche française, expliquant pourquoi elle ne se porte pas très bien… Un spécialiste de géographie de la population a autant de légitimité d’écrire sur la géographie de la population d’un pays quel qu’il soit, qu’un non spécialiste de cette discipline ! 

1) Xénophon – Les Cahiers d’EPEE. Cahier n°10. Septembre 2008. Rubrique « Ils en ont parlé ». « La démographie au Mexique ».

2) Cité par Gérard-François DUMONT (2008). « L’urbanisation du monde et des populations» in Vivre en ville de Julien DAMON (dir), PUF, 304 pages.

Les métropoles régionales intermédiaires en France : quelle attractivité ?

novembre 11, 2011 1 commentaire

Référence de l’ouvrage :

Gérard-François DUMONT, coll. Laurent CHALARD (2007). Les métropoles régionales intermédiaires en France : quelle attractivité ? Collection Travaux N°5. La Documentation Française/DIACT. 88 pages.

Contexte :

Ce petit ouvrage correspond à la publication papier de l’étude que nous avions réalisée pour la DATAR (qui s’appelait alors la DIACT), intitulée « L’attractivité des métropoles moyennes en France ». De peur d’une confusion avec les villes moyennes, la DATAR a souhaité que le titre soit changé ! A quelques exceptions près, dont une remarque sur Rouen jugée polémique, la version papier est conforme à celle électronique. Ma notoriété étant faible, la DATAR n’a pas jugé digne de mentionner mon nom sur la couverture, malgré l’ampleur de mon travail…

Résumé :

Étudier l’attractivité des métropoles intermédiaires en France supposait d’abord de se demander si cette question avait un sens. Or, l’analyse a montré que les métropoles intermédiaires n’avaient pas a priori de handicap en la matière et même qu’elles étaient attractives pour deux raisons : leur caractère de métropoles, qui peut les faire bénéficier du processus de métropolisation, et leur dimension intermédiaire, qui leur donne des avantages en leur enlevant nombre des déséconomies d’agglomération dont souffrent les métropoles plus grandes, de rang européen ou mondial. Après avoir démontré que l’examen de l’attractivité des métropoles intermédiaires en France était pertinent, il convenait de définir les métropoles intermédiaires françaises, en écartant, d’une part, celles se trouvant au-dessus de la moyenne de par leur nature européenne ou mondiale et, d’autre part, les villes dont la dimension ne justifie pas le terme de « métropoles ». Ensuite, pour que la comparaison de l’attractivité ne soit pas biaisée et conserve donc un sens, un tri s’est avéré nécessaire pour prendre en compte des métropoles intermédiaires ayant un certain degré d’homogénéité, ce qui a conduit à retenir sept métropoles, désignés sous le terme de « métropoles régionales intermédiaires », en raison de leurs caractéristiques de capitale d’une région française. Sous l’éclairage de critères de population et d’emploi dont l’évolution a été comparée, d’une part, pour les unités urbaines des métropoles régionales intermédiaires et, d’autre part, pour leurs villes-centre, une claire hiérarchie a été mise en évidence, avec l’attractivité comparée la meilleure pour Montpellier à l’échelle de l’unité urbaine et d’Orléans à l’échelle de la commune-centre, la moins bonne caractérisant Clermont-Ferrand aux deux échelles. Il nous a ensuite été possible de souligner les atouts et les faiblesses de chaque métropole régionale intermédiaire et de proposer une synthèse des facteurs explicatifs du niveau d’attractivité des métropoles régionales intermédiaires.

Commentaire :

Ce travail a constitué la première pierre de la mise en place d’une méthode de comparaison de l’attractivité des villes françaises, applicable à tous les territoires. Etant donné le délai limité de réalisation de l’étude, nous nous sommes contentés de déterminer des critères quantitatifs jugés les plus pertinents sur le plan scientifique pour comparer leur attractivité. L’étude reposait encore sur des données 1990-1999. Le classement avec des données récentes ne serait probablement pas très différent, à l’exception de Clermont-Ferrand, qui semble plus dynamique ces dernières années, probable conséquence positive du bouclage de l’autoroute A 75, nouvel axe méridien du territoire français (le même phénomène se constate à Béziers à l’extrémité méridional de cet axe).  

Impact :

1) La Tribune. 30 juillet 2007. Rubrique Territoires. « Montpellier, la plus attractive des villes intermédiaires ».

2) A fait l’objet d’une note de lecture (book reviews) dans Urban Public Economics Review n°08 – Enero/Junio 2008, par Inmaculada Castroman (2008).

3) Cité en note de bas de page par Gérard-François DUMONT (2008). « Population et développement : la tentation malthusienne ».

4) Cité en bibliographie par Gérard-François DUMONT (2008). « Quelle étendue de territoire Paris polarise t-il ? ». La France : aménager des territoires.

5) Cité en bibliographie par Charles-Edouard HOULLIER-GUIBERT (2009). « Evolution de la communication territoriale : les limites de l’idéologie de proximité ». Les enjeux de l’information et de la communication. 1/2009. Pages 45-61. URL : http://www.cairn.info/revue-les-enjeux-de-l-information-et-de-la-communication-2009-1-page-45.htm

5) Cité en note de bas de page n°8 par François CUSIN et Julien DAMON (2010). « Les villes faces aux défis de l’attractivité. Classements, enjeux et stratégies urbaines ». Futuribles. N°367. Octobre 2010. Pages 25-46.

6) Cité en note de bas de page n°10 page 23. Projet d’Agglomération Caen la Mer. Document de Concertation. 44 pages.

7) Cité dans le texte page 59 par CCI de Montpellier (2010). « La métropole en réseau, l’enjeu du développement ». Les Ateliers du Territoire. Premier Cahier. 72 pages.